Rudolf Steiner
Vacciner

Question : quelle attitude faudrait-il adopter dans un contexte comme le nôtre, sous nos latitudes par exemple, où il est très difficile d’exercer une influence par l’éducation ?

C’est justement dans ce cas qu’il faut vacciner. Car ce que je ne recommanderais sous aucun prétexte, pour des raisons qui ne relèvent pas de la médecine, mais bien de principes anthroposophiques généraux, c’est cette opposition fanatique à la vaccination […].

J’ai toujours considéré, lorsque j’étais lié d’amitié avec des médecins, qu’il fallait lutter contre cette attitude, celle du Dr Asch notamment, qui refusait catégoriquement de vacciner. Je m’y suis toujours opposé. Car si ce n’est pas lui qui administre le vaccin, un autre le fera. Ce genre d’approche fanatique isolée n’a aucun sens.

Source :
Rudolf Steiner, GA 314, Zur Therapie und Hygiene (paru en français sous le titre « Physiologie et thérapie »), p. 287 ss. (dans la version allemande).

Source :
« Anthroposophie weltweit » (L’anthroposophie à travers le monde), n° 6/19, page 2

« En tant qu’ancienne membre militante de la Sous-commission pour la médecine complémentaire au sein de la Commission fédérale des médicaments, je voulais annoncer aux lecteurs du Goetheanum que les traitements à base de gui sont désormais intégralement remboursés par les caisses-maladie en Suisse depuis dix ans. Il me semble important que ce fait soit connu, et surtout des médecins qui exercent en Suisse. »

Avons-nous piqué votre curiosité ? Alors cliquez sur ce lien pour lire le court article du Dr Danielle Lemann intitulé « Misteltherapie als Kassenleistung » (Les traitements à base de gui remboursés par l’assurance-maladie, article publié en allemand). Vous y trouverez aussi un autre article passionnant du Dr Lemann : « Arnica für die Zukunft » (L’arnica, une plante d’avenir).

Comme le montre la diffusion du mouvement anthroposophique à travers le monde, l’anthroposophie convainc par ses applications dans la vie au quotidien, mais en tant que telle, elle semble pourtant mal acceptée, surtout en raison de l’incompréhension que suscite l’approche scientifique qu’elle revendique. En 2016, Peter Heusser, de l’Université Witten / Herdecke, a publié un ouvrage intitulé « Anthroposophie und Wissenschaft, eine Einführung » (Anthroposophie et science, une introduction) (1). L’hebdomadaire « Das Goetheanum » lui a demandé dans quelle mesure il ne faudrait pas voir l’anthroposophie comme une science parmi les sciences plutôt que comme une conception religieuse du monde et une croyance dogmatique.

Le lien vers l’article complet de Peter Heusser se trouve dans l’infobox

Depuis le 1^er août 2017, l’assurance obligatoire des soins (ou assurance de base) prend en charge les prestations de la médecine complémentaire sans limitation dans le temps. Comme le Conseil fédéral l’a décidé dans le cadre de sa séance du 16 juin 2017, depuis le 1^er août 2017, l’assurance obligatoire des soins (ou assurance de base) prenait en charge les prestations de la médecine complémentaire sans limitation dans le temps.