Ärzteseminar für Anthroposophische Medizin – CH

DIE ALPINEN KRÄFTE UND IHRE ARZNEIPFLANZEN

In der ur- und eigentümlichen Berglandschaft des Unterengadins mit ihrer reichhaltigen und vielfältigen Flora wollen wir den Elementen näher kommen und die Arzneipflanzen als Wesen darin erfahren.

Durch pharmazeutische Aufschliessung der Elemente können wir weitere Qualitäten kennenlernen und uns dem Wesen der Pflanze und seinen inneren Kräften weiter nähern.

Das Wissen um die Heilpflanzen, das sich verwandelt in ein tieferes Kennenlernen und in ein Vertraut  werden ist ein anthroposophischer Erkenntnisweg zur Heilpflanze und das Tor zu einer ganzheitlichen und intuitiven Phytotherapie.

Heilpflanzen und ihr therapeutischer Bezug zum Menschen:

Im Zentrum stehen Exkursionen in die Umgebung mit dem Wahrnehmen und Begegnen von Heilpflanzen in der Natur. Am späteren Nachmittag erfolgt die Aufarbeitung der Exkursionsergebnisse insbesondere mit dem Bezug zum Menschen. Dazu gehört auch der Austausch über konkrete medizinische Anwendungen.

Wahrnehmung und Denken und entsprechende Übungen als Grundlagen der ärztlichen Tätigkeit:

Zur Arbeit auf dem Feld gehören auch kleinere Wahrnehmungsübungen zu den Elementen und Naturreichen.
Ergänzend gibt es Beiträge zu den theoretisch-gedanklichen Grundlagen von Naturbeobachtungen und
Wahrnehmungsübungen. Ein besonderer Anlass ist auch das Beobachten, Erleben und Erkennen der Geburt des Tages.

Pharmazeutisch-alchemistische Prozesse zu Sal, Sulfur und Merkur werden am Abend durchgeführt; wir
sehen und erleben sie und stellen selber eine eigene Pflanzentinktur her.

Je nach aktueller Situation gibt es ad hoc die Möglichkeit zur fakultativen Teilnahme an einer Morgen- und/
oder Abendbeobachtung.

Zur Vorbereitung wird den Kursteilnehmer*innen ein von Cliff Kunz verfasstes Begleitheft zur Physiognomie
und Dynamik von Arzneipflanzen elektronisch zugestellt werden.

 

Arlesheimer Studientag Mistel und Krebs

Voranzeige

  1. 28. bis. 29. Oktober 2022
    Freitag 19 Uhr – Samstag 18 Uhr

Therapiehaus Klinik Arlesheim
Pfeffingerweg 1
4144 Arlesheim

Weitere Informationen folgen

Les infections en pratique de médecine complémentaire pour les syndromes grippaux, la grippe et COVID-19

PERFECTIONNEMENT

Les infections en pratique

Approche de médecine complémentaire pour les syndromes grippaux, la grippe et COVID-19

DOI: https://doi.org/10.4414/phc-f.2021.10329
Date de publication: 03.03.2021
Prim Hosp Care Med Int Gen. 2021;21(03):82-89

Benedikt M. Hubera,b, Gisela Etterc, Bernhard Wingeierd, Beatrix Falche, Beat Meierf, Anita Meyerg, ­Oliver Wernerh, Marc Schläppii, Martin Frei-Erbj, Klaus von Ammonk, Philip Tarrl

Affiliationskeyboard_arrow_down

De nombreux médecins généralistes et pédiatres sont régulièrement confrontés aux questions de leurs patient.e.s quant aux mesures qu’ils recommanderaient, en plus de la vaccination contre la grippe saisonnière, pour la prévention et le traitement des maladies grippales, y compris la grippe et désormais la COVID-19. En médecine complémentaire notamment, il existe un grand nombre de méthodes éprouvées à cet effet, que nous souhaitons présenter dans cet article. Nous voudrions également encourager les médecins sans formation particulière à utiliser ces méthodes complémentaires.

Série Infectiologie

Dans la pratique, les infections et les défenses immu­nitaires sont des thèmes centraux. Ils offrent d’ex­cellentes opportunités de ­collaboration interdisciplinaire, de vérification de concepts courants et d’intégration de méthodes des médecines complémentaires. Philip Tarr est interniste et infectiologue à ­l’hôpital cantonal de Bâle-­Campagne, et il mène un programme national de recherche PNR 74 sur le scepticisme vis-à-vis des vaccins. Il attache beaucoup d’importance à une médecine centrée sur les patients ainsi qu’à des ­articles pertinents pour la pratique, que nous allons publier régulièrement dans cette série du Primary and Hospital Care.

fullscreen

Introduction

La grippe et les autres syndromes grippaux (influenza-­like illnesses, ILI) sont des infections respiratoires virales accompagnées de symptômes généraux qui surviennent principalement pendant la saison froide de l’année [1]. Les manifestations cliniques sont très variables et dépendent à la fois du virus responsable et des facteurs individuels de l’hôte [2]. Alors que la majorité des patient.e.s ne souffrent que de symptômes ­légers à type de rhume avec ou sans fièvre, les infections par les virus de la grippe, et en particulier de la COVID-19, peuvent être graves [3–7].

Les mesures d’hygiène les plus importantes pour prévenir l’infection par des agents pathogènes respiratoires sont généralement connues depuis la crise de COVID [8]. Une prévention spécifique n’existe que pour la grippe saisonnière, sous forme d’une vaccination antigrippale ajustée annuellement, et depuis plus récemment pour la COVID-19 par divers vaccins anti-COVID [9].

Dans le traitement des patient.e.s. ambulatoires, la médecine conventionnelle se focalise sur le soulagement des symptômes aigus grâce à des médicaments anti-inflammatoires, analgésiques et antitussifs. Les médicaments antiviraux tels que l’oseltamivir ou le remdesivir ne sont pas recommandés pour la plupart des patient.e.s en cabinet [1]. Cependant, tout médecin de ­famille expérimenté est probablement familier avec divers remèdes maison qui peuvent être utilisés en plus des médicaments classiques. En outre, les collègues ayant une formation complémentaire, en médecine complémentaire en particulier, disposent d’un éventail plus large d’options thérapeutiques.

Cet article est destiné aux médecins généralistes et aux pédiatres et présente une compilation non exhaustive des mesures thérapeutiques et préventives complémentaires éprouvées pour les maladies de type grippal, y compris la grippe / COVID-19, chez les patient.e.s ambulatoires. Il se limite aux spécialités réunies dans l’UNION des sociétés suisses de médecine complémentaire [10].

Compte tenu de la multitude et de la diversité des thérapies complémentaires, existe-t-il une indication commune au recours à la médecine complémentaire?

La plupart des thérapies complémentaires ont pour ­objectif commun de soutenir les capacités d’auto-guérison de l’organisme et de contribuer ainsi à la restauration de la santé. En ce sens, la médecine complémentaire poursuit une approche salutogénique en mettant l’accent sur les facteurs favorisant la guérison et le ­développement de la santé. A l’inverse, la médecine conventionnelle se concentre principalement sur les facteurs qui provoquent la maladie (approche pathogénique). Le concept de médecine intégrative combine ces deux approches [11, 12].

Pour une maladie donnée, différentes options thérapeutiques: comment est-ce possible?

Le pluralisme existant des méthodes de prévention et de traitement des maladies grippales permet au praticien de sélectionner les options qui conviennent à sa propre pratique et aux besoins de chaque patient.e [13]. Pour le/la patient.e cela devient plus juste qu’une stratégie «unique» («one-size-fits-all») où les aspects individuels sont perdus. Les différentes approches individuelles et de thérapies spécialisées ne se contredisent pas fondamentalement; elles résultent des différentes perspectives sur l’être humain dans sa globalité.

Quelles sont les preuves scientifiques des ­mesures présentées ci-dessous?

Toutes les mesures décrites dans cet article sont des méthodes préventives et thérapeutiques qui ont fait leurs preuves dans la pratique quotidienne. Cette expérience permet d’appliquer les connaissances acquises aux manifestations cliniques légères fréquemment rencontrées dans la COVID-19. Il existe une limitation due au petit nombre d’études sur la médecine complémentaire pour la grippe, COVID-19 et ILI. Toutefois, cela n’exclut pas le recours aux mesures thérapeutiques sousmentionnées si l’on se fonde sur l’expérience existante et si l’on applique en même temps une approche pragmatique de l’efficacité et de la sécurité (tab. 1). ­Cependant, de nouvelles recherches de haute qualité ­méthodologique sont essentielles et devraient être encouragées.

fullscreen
Tableau 1: Guide pragmatique pour les recommandations thérapeutiques (en principe valable pour toutes les thérapies conventionnelles et complémentaires). Tableau pris avec autorisation de Kemper et al. [14] (traduction B. Huber).

Le mode de vie joue-t-il un rôle dans les ­maladies grippales?

Oui. Dans le contexte de COVID-19, l’importance du mode de vie est redevenue évidente. Les conséquences d’un mode de vie malsain comme l’obésité et les comorbidités associées (hypertension artérielle, diabète de type 2) sont des facteurs de risque pour les cas graves de COVID-19 [15]. Les éléments d’un mode de vie sain comprennent une alimentation équilibrée avec des aliments naturels et biologiques, l’absence de tabagisme et de consommation excessive d’alcool, suffisamment d’exercice au grand air, suffisamment de ­repos et de sommeil, des activités créatives et un environnement social durable, caractérisé par la solidarité et l’humanité. L’expérience clinique montre que les maladies grippales surviennent souvent lorsque certains aspects du mode de vie sont déséquilibrés, par exemple lorsque le stress professionnel ou émotionnel n’est pas suffisamment compensé, ou simplement lorsqu’une personne ne porte pas d’attention à avoir une durée de sommeil qui lui serait appropriée. Cette corrélation est confirmée par des études observationnelles et expérimentales [16-19]. Un mode de vie équilibré est donc d’une importance capitale du point de vue de la médecine préventive. Il soutient également l’effet des mesures médicales complémentaires.

La suppression de la fièvre et des symptômes généraux n’est-elle pas utile pour raccourcir les absences au travail ou à l’école?

Non, au contraire. Il est même à craindre que le retour précoce au travail ou à l’école rendu possible par les médicaments contribue à la propagation des agents pathogènes [20]. La COVID-19 a rappelé à de nombreuses personnes la nécessité d’un isolement suffisant pour guérir d’une maladie. Bien que la plupart des agents pathogènes responsables de ILI provoquent des affections moins graves, les recommandations d’isolement devraient généralement s’appliquer à toutes les infections respiratoires. Une règle pragmatique pour le retour à l’école/au travail serait au moins une journée complète sans fièvre et sans médicaments fébrifuges.

Que faut-il savoir pour faire face à la fièvre?

La fièvre est un des principaux symptômes d’une maladie grippale. En cas de forte sensation de maladie ou de douleur, l’utilisation de paracétamol ou d’ibuprofène peut être utile. Cependant, la suppression systématique de la fièvre n’est pas conseillée car la fièvre est un mécanisme central d’autorégulation immunologique [21]. Rien ne prouve que la fièvre en tant que telle soit nocive [22]. Les antipyrétiques ne réduisent pas non plus l’incidence des convulsions fébriles [23]. La seule indication scientifiquement justifiée pour la réduction de la fièvre est l’amélioration du bien-être [22, 24]. La médecine complémentaire offre de nombreuses possibilités à cet égard. Il s’agit notamment de remèdes maison tels que les enveloppements humides des mollets avec ajout de vinaigre ou de citron dans la phase du soulagement de la fièvre, mais aussi de médicaments complémentaires qui ont un effet régulateur sur le ­bilan thermique sans effet antipyrétique direct.

Phytothérapie

Les médicaments à base de plantes font partie des médicaments les plus populaires auprès de la population. Quel rôle jouent-ils dans les infections respiratoires virales?

Les médicaments issus de la phytothérapie (y compris l’aromathérapie) peuvent être utilisés pour la prévention et le traitement des infections des voies respiratoires (tab. 2). La prévention revêt une grande importance en phytothérapie, c’est pourquoi les plantes médicinales ayant des effets immunomodulateurs et antiviraux doivent être utilisées le plus tôt possible. De cette manière, le risque primaire d’infection et le risque de complications peuvent être minimisés. Dès les premiers signes de maladie, les symptômes tels que le mal de gorge, le rhume et la toux sont traités par des médicaments à base de plantes qui, outre un effet antiviral local (par exemple grâce aux tanins), ont également des effets anti-inflammatoires et, en termes de prophylaxie secondaire, antibactériens.

Tableau 2: Les médicaments à base de plantes dans l’assurance de base (LS).
Nom du médicament Forme ­galénique Ingrédients Posologie*
Pour les rhumes
GeloDurat Capsules Eucalypti aeth., Aurantii dulcis aeth., Limonis aeth., Myrti aeth. 3–4× / jour 1 caps.
Nasensalbe Rüedi ­Spirig HC Pommade Menthae pip. aetherol., Camphorae sol. oleosa 4–5× / jour une petite quantité
Sinupret Sirop Gentianae radix extr., Primulae flos extr., Rumicis acetosae herba extr., ­Sambuci flos extr., Verbenae herba extr. 3× / jour 7 ml
Sinupret Gouttes Gentianae radix extr., Primulae flos extr., Rumicis acetosae herba extr., ­Sambuci flos extr., Verbenae herba extr. 3× / jour 50 gtt.
Sinupret forte Dragées Gentianae radix, Primulae flos, Rumicis acetosae herba, Sambuci flos, ­Verbenae herba 3× / jour 1 drag.
Pour les maux de gorge
Echinamed Spray pour la gorge Spray Echinaceae purpureae herbae recentis extract. ethanol. ­liquid., Salviae folium ­recentis tinctura 6–10× / jour 2 push
Echinarom, Hals­schmerztabletten Comprimés Echinaceae extr., Menthae pip. aeth., Thymi aeth., Caryophylli aeth., Cinnamomi folii aeth., Lavandulae aeth., Rosmarini aeth., Iuniperi aeth., Saturejae aeth., ­Matricariae aeth. 1 pastille aux 2–3 h; max. 8 pastilles/jour
Kamillex Solution Matricariae extract. ethanol. liquid. Gargariser avec 5 ml plusieurs fois par jour
Kamillofluid Solution Matricariae extr. ethanol. liquid. Gargariser avec 20 gtt. plusieurs fois par jour
Pour les toux
Bronchipret TP Comprimés Thymi extr. ethanol. sicc., Primulae rad. extr. ethanol. sicc. 3× / jour 1 cpr.
Kaloba Solution Pelargonii sidoides radicis extract. ethanol. liquid. 3× / jour 30 gtt.
Prospanex Jus médicinal Hederae helicis extract. ethanol. sicc. 3× / jour 7,5 ml
Pour la prévention et le soutien en général
Echinacin Gouttes Echinaceae purpureae herbae recentis succus 3× / jour 20–40 gtt.
Echinamed forte Comprimés Echinaceae purpureae herbae et radicis recentis tinctura 2× / jour 1 cpr.
Echinamed Resistenz Comprimés Echinaceae purpureae herbae et radicis recentis tinctura 3× / jour 2 cpr.
Echinarom Erkältungstropfen Gouttes Echinaceae extr. ethanol., Caryophylli aeth., Cinnamomi aeth., Iuniperi aeth., ­Lavandulae aeth., Matricariae aeth., Menthae pip. aeth., Rosmarini aeth., ­Saturejae aeth., Thymi aeth. 3× / jour 20 gtt.
* Les dosages indiqués s’appliquent aux adultes et sont des dosages standard. Toutefois, des écarts individuels sont possibles. Pour des informations précises sur le dosage, veuillez consulter les informations sur le produit.

A l’occasion de la propagation de la COVID-19, la Société Suisse de Phytothérapie Médicale (SSPM) a dressé une liste de plantes médicinales possibles [25]. On suppose que les plantes médicinales et leurs mélanges qui ont été testés et éprouvés pour les maladies grippales aident à réduire les symptômes d’une infection COVID-19 et peut-être aussi à réduire le risque d’infection [26]. Les premières indications en sont données par la pratique quotidienne [27]. La bonne tolérance générale de ces préparations à base de plantes médicinales rend leur utilisation pour la COVID-19 particulièrement intéressante.

Quels sont les remèdes phytothérapeutiques que je peux recommander à mes patient.e.s comme mesures de prévention?

Les muqueuses de la bouche et du nasopharynx étant parmi les principales portes d’entrée des virus respiratoires, il est important de les soigner régulièrement. Des plantes médicinales contenant des mucilages, des tanins et des huiles essentielles sont utilisées à cette fin. Les mucilages agissent comme un film protecteur sur les muqueuses, tandis que les tanins et les huiles essentielles peuvent influencer l’interaction avec le virus et réduire la réplication virale. Sucer des pastilles aux extraits de plantes médicinales, se rincer la bouche ou se gargariser avec des tisanes chaudes de plantes médicinales ou boire ces thés, et bien soigner son nez avec des pommades nasales hydratantes et antivirales sont donc des mesures préventives importantes (tab. 3). Il est généralement recommandé de limiter la prise préventive d’une plante médicinale à environ deux à trois semaines. Dans le cas d’une phase préventive plus longue, il est donc possible de passer soit à un traitement intermittent, soit à une autre plante médicinale.

Tableau 3: Aperçu des plantes médicinales éprouvées (par exemple sous forme de préparations de tisanes, de teintures et de médicaments prêts à l’emploi) pour la prévention et le traitement de la grippe et des maladies grippales.
Plantes médicinales avec mucilage
Mauve (Malva sylvestris)
Guimauve (Althaea officinalis)
Mousse d’Islande (Lichen islandicus)
Le tilleul en fleur (Tilia cordata oder T. platyphyllos)
Plantain (Plantago lanceolata)
Plantes médicinales pour la prévention
Echinacée (Echinacea purpurea) [28]
Cistus (Cystus incanus) [27]
Gingembre (Zingiber officinale)
Curcuma (Curcuma longa) [29]
Griffe du chat (Uncaria tomentosa) [30]
Plantes médicinales pour la thérapie symptomatique
Echinacée (Echinacea purpurea) [31]
Racine de géranium (Pelargonium sidoides) [32]
Écorce de cannelle (Cinnamomum ceylonicum) [33]
Racine de réglisse (Glyzyrrhiza glabra) [34]
Gingembre (Zingiber officinale) [35]
Sauge (Salvia officinalis) [36]
Thym (Thymus vulgaris) [37]
Plantes médicinales dont on extrait les huiles essentielles et qui sont utilisées dans les maladies respiratoires
Eucalyptus (Eucalyptus radiata)
Ravintsara (Cinnamomum camphora)
Thym (Thymian vulgaris ct. Linalool und Thymus vulgaris ct. Thymol)
Laurier (Laurus nobilis) [38]
Citron (Citrus limon)

Quelles sont les plantes utilisées à des fins thérapeutiques?

Diverses plantes médicinales conviennent à cet effet sous forme de tisanes, de teintures ou de médicaments prêts à l’emploi, dès l’apparition des premiers symptômes d’une infection des voies respiratoires, ou même lorsqu’une infection est suspectée (tab. 3). Les substances amères à base de plantes dans l’alimentation ou comme médicaments ont également une longue tradition. Entre-temps, des récepteurs de substances amères ont été détectés dans tout le corps [39] et il est prouvé que les substances amères ont également des propriétés anti-inflammatoires, immunomodulatrices et réductrices de germes, ainsi que des effets positifs sur la fonction de barrière de l’épithélium des voies respiratoires [40, 41].

En termes d’aromathérapie, les huiles essentielles (tab. 3), qui présentent des effets antiviraux et anti-inflammatoires, peuvent être utilisées par inhalation ou diluées sous forme de spray oral [42]. Toutefois, il faut être prudent chez les enfants et les femmes enceintes, et il convient de respecter les contre-indications et d’adapter la posologie. Des informations détaillées sont disponibles sur la page d’accueil du SSPM [43]. En cas d’incertitude sur l’utilisation et le dosage des plantes médicinales, il est conseillé de consulter une pharmacie spécialisée en phytothérapie [44].

Homéopathie

Les homéopathes soulignent qu’ils traitent leurs patient.e.s individuellement. Quelles possibilités l’homéopathie offre-t-elle pour les maladies infectieuses épidémiques ou pandémiques?

En homéopathie, un remède individuel est toujours prescrit à un.e patient.e en fonction de ses symptômes personnels. Cela s’applique également aux infections virales épidémiques ou pandémiques. Dans ces maladies, cependant, les patient.e.s présentent souvent des symptômes très similaires, de sorte que la prescription peut se limiter à quelques remèdes. Compléter la thérapie symptomatique par l’homéopathie peut, entre autres, contribuer à une résolution plus rapide des symptômes [45].

Comment procède-t-on en homéopathie dans les cas de maladie aiguë?

Si l’on décide de traiter un.e patient.e par l’homéopathie seule ou en complément, on élargit l’anamnèse avec de courtes questions (quoi, comment, où, quand, ­pourquoi?) sur les symptômes liés à l’infection et sur les éventuels symptômes d’accompagnement. Les modalités sont souvent importantes pour le choix du ­remède, c’est-à-dire ce qui améliore ou aggrave les symptômes ou ce qui les a déclenchés. Un aperçu des remèdes ­homéopathiques contre la grippe les plus ­courants pendant la saison 2019/20 est présenté dans le tableau 4.

Tableau 4: Aperçu des médicaments homéopathiques les plus courants pour les maladies grippales, y compris la grippe et la COVID-19, saison 2019/2020 (également en combinaison avec des médicaments conventionnels).
Médicament Arsenicum album
(Arsentrioxide)
Bryonia alba
(Bryone blanche)
Gelsemium
(Jasmin jaune)
Phosphorus
(Phosphore)
Symptômes
Impression ­générale Anxieux, agité, soupçonneux, pédant, faible
Douleur brûlante
Irritable, veut son repos Sécheresse
Douleur vive
Étourdie, endormie
Une faiblesse paralysante et tremblante
Lourdeur des paupières
Amical, ouvert et compatissant
Désir de contact physique
Manifestation Soudainement Lentement Lentement Soudainement
Fièvre Froid externe avec chaleur brûlante interne
Désir de chaleur/couvertures chaudes
Une chaleur sèche et ­brûlante
Frisson avec tête chaude et ­visage rouge
Fièvre accompagnée de douleurs intenses dans les membres, de maux de tête éclatants
Fièvre avec frisson de haut en bas du dos
Tête chaude et extrémités froides
Fièvre avec lourdeur ou ­douleur dans les membres/muscles
Le frisson avec une envie de glace
Modalités* > en société
< Minuit jusqu’à 2 heures
< Froid, boissons fraîches
< effort physique
< Toucher légère
> Pression (se tient la poitrine en toussant, s’allonge sur le côté douloureux)
< Le moins de mouvement possible (rester le plus ­immobile possible au lit)
< Chaleur
< 9h00 / 21h00
Conséquences de la colère
Maux de tête > après la ­miction
Désir de rester allongé
Douleur des globes oculaires lors du mouvement des yeux
< Temps humide
Conséquences du temps chaud de l’été / tension de l’attente
> en société, attention (massage)
> sommeil
< Allongée (surtout à gauche)
La soif Une soif fréquente de ­petites quantités
Envie de boissons 
chaudes
Grande soif de grandes quantités à intervalles prolongés ou manque de soif malgré la sécheresse de la bouche
Envie de boissons fraîches
Pas de soif malgré la fièvre Soif de grandes quantités d’eau glacée
* Explication: > Diminution/Amélioration des symptômes due à; < Augmentation/Atténuation des symptômes due à.

Comment les médicaments sont-ils administrés et dosés en homéopathie?

Les médicaments homéopathiques sont généralement administrés par voie orale. Une posologie commune équivaut à cinq granules. Quinze minutes avant et cinq minutes après la prise du médicament, le patient.e ne doit pas manger, boire, etc. D’autres médicaments tels que les sels de Schüssler ou les huiles essentielles ne doivent pas être utilisés en même temps. Pour le traitement des infections aiguës, les dilutions 30 CH ou 200 CH sont appropriées, et souvent une seule dose suffit. Si l’on traite avec une dilution plus faible (par exemple D6 ou D12), la dose est prise trois fois par jour jusqu’à ce qu’une amélioration se produise. La ­réévaluation du traitement se fait en fonction de l’état clinique, mais généralement après environ 24–48 heures.

Médecine anthroposophique

Que propose la médecine anthroposophique pour les maladies grippales?

Les concepts thérapeutiques de la médecine anthroposophique ont fait leurs preuves dans de nombreux cas d’infections des voies respiratoires. Par exemple, une étude prospective sur des patient.e.s souffrant d’infections aiguës des voies respiratoires ou des oreilles, traités par des médecins généralistes selon les principes de la médecine anthroposophique, a montré une évolution plus favorable de la maladie, un taux plus faible de prescriptions d’antibiotiques et moins d’effets indésirables des médicaments, avec une plus grande satisfaction des patient.e.s, par rapport à la thérapie conventionnelle [46]. Au centre des thérapies de la médecine anthroposophique, qui sont principalement orientées vers l’autorégulation, se trouve le renforcement global du système immunitaire et de la résilience. Cela complète les mesures de prévention des infections et, le cas échéant, les médicaments et les procédures thérapeutiques conventionnels.

Du point de vue de la médecine anthroposophique, un mode de vie sain et consciemment cultivé joue un rôle central dans la promotion de la compétence immunitaire contre les infections virales. Dans la prévention et le traitement des maladies grippales, y compris la grippe et la COVID-19, la gestion de la chaleur, tant sur le plan physique (vêtements, tisanes, frictions) qu’émotionnel (soins, proximité, amour) est primordiale. Les approches médicales éprouvées pour la pratique sont résumées dans le tableau 5. Comme les enfants en ­particulier souffrent fréquemment d’infections re­spiratoires, le tableau 6 ajoute d’autres options thérapeutiques axées sur les symptômes, qui peuvent également être utilisées chez les adultes à des doses ajustées. En principe, ils peuvent être obtenus dans n’importe quelle pharmacie en Suisse. Pour des informations plus spécifiques sur la COVID-19, veuillez-vous référer aux recommandations de traitement établies par la médecine anthroposophique [47].

Tableau 5: Options de traitement de la médecine anthroposophique pour les maladies grippales, y compris la grippe et la COVID-19 (également en combinaison avec des médicaments conventionnels).
Prévention
Meteoreisen/Phosphor/Quarz Globuli 1× / jour 5–10 granules le matin à jeun
Echinacea Spray buccal 2–3× / jour 3–5 push dans la gorge
Echinacea/Calendula pastilles à sucer 1× / jour 1 cpr. le matin
Sanddorn Argousier Jus/Sirop 2× / jour 1 c.c.
Thérapie
Meteoreisen/Phosphor/Quarz Globuli 3× / jour 5–10 granules en cas de signes non spécifiques d’une infection des voies resp.
Ferrum phosphoricum comp. Globuli 5× / jour 10–15 granules en cas de signes de refroidissement, fièvre et douleurs aux membres
Gelsemium comp. Globuli 5× / jour 5–10 granules en complément pour les symptômes grippaux avec maux de tête et douleurs aux membres
Convalescence
Ferrum rosatum/Graphites Globuli 3× / jour 5–10 granules
Sanddorn Argousier Jus/Sirop 2× / jour 1 c.c.
L’eurythmie thérapeutique comme ­thérapie par le mouvement
Tableau 6: Options thérapeutiques de la médecine anthroposophique pour les infections des voies respiratoires chez les enfants après clarification du diagnostic différentiel (également en combinaison avec des mesures conventionnelles).
Pour les refroidissements, les infections fébriles des voies respiratoires, les infections grippales
Ferrum phosphoricum comp. Globuli Au début toutes les 1–2 heures 5–10 granules, ensuite 5× / jour 5–10 granules
Meteoreisen/Phosphor/Quarz Globuli 3× / jour 5–10 granules
(prophylactique: 1× / jour 3–5 granules le matin)
Apis D3/Belladonna D3 Globuli 3–5× / jour 5–10 granules, surtout en cas de douleurs des oreilles et de la gorge
Malva comp. Oleum frottements pieds/jambes 1–2× / jour, surtout pour les extrémités froides
Pour le rhume (rhinosinusite)
Sambucus comp. Globuli 5× / jour 5–10 granules en cas de nez bouché
Allium cepa D6 Globuli 5× / jour 5–10 granules pour le nez qui coule
Silicea comp. Globuli 5× / jour 5–10 granules pour les rhinites/conjonctivites/otites combinées
Silicea comp. Suppositoires à 1 g 1–2× / jour 1 supp. par voie rectale (enfants <5 ans) pour les rhinites/conjonctivites/otites combinées
Gencydo 1% spray nasal 3× / jour 1–2 push par narine
Pour les maux de gorge (amygdalite/pharyngite)
Apis/Belladonna/Mercurius Globuli 5× / jour 5–10 granules
Echinacea/Mercurius comp. Supp. 1–2× / jour 1 supp. par voie rectale
Echinacea Spray buccal 2–4× / jour 1 push dans la gorge (enfants ≥4 ans)
Echinacea/Calendula pastilles à sucer 3× / jour 1 cpr.
Archangelika comp. Pommade Application de pommade (compresse/frottement) 1–2× / jour jour pour le gonflement des ganglions lymphatiques cervicaux
Pour les toux (bronchite)
Petastites comp. Globuli 5× / jour 5–10 granules
Bronchi/Plantago comp. Globuli 5× / jour 5–10 granules
Frottement de la poitrine et du dos avec: 1–2× / jour
– L’huile de lavande 10% pour une toux sèche et irritante
– L’huile de thym 10% pour une toux productive
– Plantago 10% pommade pour les enfants <6 mois de vie
– Plantago comp. pommade pour les enfants >6 mois de vie
– Plantago Baume péctoral pour les enfants >2 ans de vie
En cas de fièvre pour le traitement de l’agitation et de l’inconfort
Belladonna D6 Globuli 3–4× / jour 5–10 granules, initialement même aux 1–2 heures
Chamomilla comp. Suppositoires 1–3× / jour 1 supp. par voie rectale

Médecine traditionnelle chinoise

Quelle est le rôle de la médecine traditionnelle chinoise pour les maladies grippales?

La médecine traditionnelle chinoise (MTC) considère l’être humain dans sa totalité – également au niveau énergétique. D’une part, elle considère que les maladies sont causées par des «facteurs externes», d’autre part, qu’elles sont favorisées par des «facteurs internes». La MTC offre de nombreuses possibilités pour la prévention, le traitement et la convalescence des maladies aiguës. À titre préventif, une personne devrait se renforcer émotionnellement et physiquement grâce à une alimentation adéquate, de l’exercice (y compris le QiGong) et un sommeil suffisant, afin que son «centre» soit fort et puisse renforcer les défenses immunitaires. L’acupuncture et les thérapies médicinales chinoises ont un effet de soutien. Dans la phase aiguë de la maladie, des médicaments chinois ciblés sont efficaces (tab. 7). Ils ne sont disponibles que sur ­ordonnance, mais peuvent également être commandés et prescrits comme «remèdes d’urgence» par des médecins qui ne sont pas spécialistes de la MTC, après consultation d’une pharmacie spécialisée. Plus les symptômes sont complexes, plus le traitement nécessite un diagnostic exact selon les critères de la MTC par des médecins ou des thérapeutes dûment formés. L’acupuncture et les médicaments aident également pendant la convalescence, lorsque l’organisme affaibli a besoin d’être renforcé et régénéré physiquement et émotionnellement. Vous trouverez de plus amples ­informations sur la page d’accueil de l’Association des sociétés médicales suisses d’acupuncture et de médecine chinoise [48].

Tableau 7: Les médicaments chinois pour le traitement des maladies grippales.
Nom Indication Posologie*
Thérapie
Yin Qiao San Aux premiers signes d’un rhume avec mal de gorge, mais sans toux, effet généralement en quelques jours Cpr. à 0.5 gr.
3–5× / jour 4 cpr. en fonction de la gravité des symptômes pendant 3 à 5 jours
Ban Lan Gen (Isatidis Rx) Très bon remède en cas de prédominance des maux de gorge 3× / jour 3 gr. granulat
(également en gouttes pour les enfants)
Sang Ju Yin Aux premiers signes d’un refroidissement avec une toux grasse (la toux est encore localisée très haute) Cpr. à 0.5 gr.
3× / jour 4 cpr. pour 5–7 jours
Jing Fang Bai Du San Pour les symptômes de refroidissement sans mal de gorge, avec des maux de tête un peu plus forts et des membres douloureux, selon MTC «vent» («froid») Cpr. à 0.5 gr.
3× / jour 4 cpr. pour 5–7 jours
(également en granulat ou gouttes)
Bei Mu Gua Lou San En cas de toux persistante avec des mucosités difficiles à expectorer (toux saccadique) Cpr. à 0.5 gr.
3× / jour 4 cpr. pour 7 jours
Prévention
Yu Ping Feng San Pour renforcer le système immunitaire Prescription des formulations par un médecin/thérapeute formé à la thérapie médicinale chinoise.
Xiao Chai Hu Tang Ce mélange est particulièrement adapté aux enfants ou aux ­personnes qui tombent régulièrement malades.
* Les dosages indiqués s’appliquent aux adultes. Des écarts individuels sont possibles. Pour obtenir des instructions de dosage précises (y compris pour les enfants), il convient de consulter un.e médecin/thérapeute/pharmacien.ne formé à la MTC.

Lors de la crise de COVID, la Chine a démontré l’utilité de la médecine intégrative via l’interaction de la médecine conventionnelle et de la MTC [34, 49, 50] – cela peut servir de modèle dans l’approche d’autres domaines de médecine intégrative.

Ayurveda

Un système immunitaire compétent grâce à l’Ayurveda?

Selon l’Ayurveda, une immunité forte et équilibrée est le résultat d’une santé globale. Cela se produit lorsque les trois doshas (principes métaboliques de base) VataPitta et Kapha sont équilibrés, la digestion et l’élimination fonctionnent, tous les tissus sont correctement formés et l’état mental et spirituel est bon. Pour y parvenir, l’Ayurveda recommande des routines quotidiennes régulières avec un repos suffisant, une bonne nutrition selon les principes ayurvédiques et une pratique régulière du yoga et de la méditation.

Quelles sont les possibilités de traitement offertes par l’Ayurveda pour les infections respiratoires virales?

L’Ayurveda dispose d’un grand nombre de plantes médicinales à cette fin [51, 52]. Certains d’entre eux sont également connus en phytothérapie occidentale ainsi qu’en MTC, par exemple la racine de réglisse (Glyzyrrhiza glabra) [34], le gingembre (Zingiber officinale) ou le curcuma (Curcuma longa). D’autres plantes médicinales connues en Ayurveda dans ce contexte sont Adhatoda vasicaOcimum sanctumTerminalia belerica ou les galles de Pistacia integerrhima [53]. Souvent, plusieurs composantes sont combinées. Dans ce cas, des substances généralement renforçantes comme le Withania somnifera sont souvent ajoutées. On utilise également des inhalations d’huiles essentielles comme dans la phytothérapie occidentale. Il est recommandé de consulter des médecins formés à l’Ayurveda.

En ce qui concerne la COVID-19, il existe des résultats intéressants sur l’inhibition du SARS-CoV-2 par la glycyrrhizine provenant des racines de réglisse [54] ainsi que sur un éventuel blocage du récepteur ACE2, qui est important pour l’entrée du SARS-CoV-2 dans la cellule [55]. Le gouvernement indien (ministère de l’AYUSH) a donc lancé un vaste programme de recherche pour étudier les applications possibles des préparations ayurvédiques contre la COVID-19.

Conclusion

La médecine complémentaire offre un large éventail de possibilités éprouvées de prévention et de traitement des maladies grippales, y compris la grippe et la COVID-19. L’autorégulation, le soutien du système immunitaire et de la fonction barrière des muqueuses ainsi que les effets antiviraux jouent un rôle dans ce contexte. Ce potentiel peut également être mis à la disposition des patient.e.s intéressé.e.s par les médecins généralistes et les pédiatres sans formation particulière. Nous encourageons les collègues intéressés à ­acquérir et à approfondir leurs connaissances par une formation complémentaire dans les différentes médecines complémentaires. Il convient de promouvoir la poursuite des recherches sur les procédures de médecine complémentaire et l’intégration des approches conventionnelles et complémentaires.

Adresse de correspondance

Dr. med. Benedikt M. Huber
Zentrum für Integrative Pädiatrie
Klinik für Pädiatrie, HFR Freiburg – Kantonsspital
Chemins des ­Pensionnats 2–6
CH-1708 Freiburg
benedikt.huber[at]h-fr.ch

Références

Les six références les plus importantes

– Dietrich L, De Abreu Azevedo M, Wirz S, Romer T, Rasch H, Deml MJ, et al. COVID-19, Influenza, grippeähnliche Erkrankungen. – Teil 1 und 2. Prim Hosp Care Allg Inn Med. 2020;20(12):377–382 und Prim Hosp Care Allg Inn Med. 2021;21(01):16–20.

– Eccles R. Understanding the symptoms of the common cold and influenza. Lancet Infect Dis. 2005;5:718–25.

– Earn DJD, Andrews PW, Bolker BM. Population-level effects of suppressing fever. Proc R Soc B 2014;281(1778):20132570.

– Lee RJ, Cohen NA. Bitter and sweet taste receptors in the respiratory epithelium in health and disease. J Mol Med (Berl) 2014;92(12):1235–44.

– Hamre HJ, Fischer M, Heger M, Riley D, Haidvogl M, Baars E, et al. Anthroposophic vs. conventional therapy of acute respiratory and ear infections: a prospective outcomes study. Wien Klin Wochenschr 2005;117(7–8):256–68.

– Huang F, Li Y, Leung ELH, Liu Y, Liu K, Wang Q, et al. A review of therapeutic agents and Chinese herbal medicines against SARS-COV-2 (COVID-19). Pharmacol Res 2020;158: 104929.

 1 Dietrich L, De Abreu Azevedo M, Wirz S, Romer T, Rasch H, Deml MJ, et al. COVID-19, Influenza, grippeähnliche Erkrankungen – Teil 1 und 2. Prim Hosp Care Allg Inn Med. 2020;20(12):377–82 und Prim Hosp Care Allg Inn Med. 2021;21(01):16–20.

 2 Eccles R. Understanding the symptoms of the common cold and influenza. Lancet Infect Dis. 2005;5:718–25.

 3 Gandhi RT, Lynch JB, Del Rio C. Mild or Moderate Covid-19. N Engl J Med. 2020. doi: 10.1056/NEJMcp2009249.

 4 Berlin DA, Gulick RM, Martinez FJ. Severe Covid-19. N Engl J Med. 2020. doi: 10.1056/NEJMcp2009575.

 5 Paules C, Subbarao K. Influenza. Lancet. 2017;390:697–708.

 6 Labella AM, Merel SE. Influenza. Med Clin North Am. 2013;97:621–45.

 7 Ghebrehewet S, MacPherson P, Ho A. Influenza. BMJ. 2016;355:i6258.

 8 https://bag-coronavirus.ch/ (accessed 01.08.2020)

 9 Dietrich L, De Abreu Azevedo M, Wirz S, Deml MJ, Fröhlich J, Providoli R, et al. Grippe Impfung: eine kritische Beurteilung der Evidenz und praktische Empfehlungen. Prim Hosp Care Allg Inn Med (submitted for publication).

10 https://www.unioncomed.ch/verband/mitglieder/ ­(accessed 01.08.2020)

11 Snyderman R, Weil AT. Integrative medicine: bringing medicine back to its roots. Arch Intern Med. 2002;162(4):395–7.

12 McClafferty H, Vohra S, Bailey M, et al. Pediatric integrative medicine. Pediatrics. 2017;140(3):e20171961.

13 Matthiessen PF. Pluralität – auf dem Weg zu einer integrativen Medizin? Forsch Komplementmed. 2008;15(5):248–50.

14 Kemper KJ, Cohen M. Ethics meet complementary and alternative medicine: new light on old principles. Contemp Pediatr. 2004;21:61–72.

15 Nieman DC. Coronavirus disease-2019: a tocsin to our aging, unfit, corpulent, and immunodeficient society. J Sport Health Sci. 2020 May 8:S2095-2546(20)30060-0. doi: 10.1016/j.jshs.2020.05.001.

16 Cohen S, Tyrrell DAJ, Smith AP. Psychological stress and susceptibility to the common cold. N Engl J Med. 1991;325:606–12.

17 Cohen S, Doyle WJ, Alper CM, Janicki-Deverts D, Turner RB. Sleep habits and susceptibility to the common cold. Arch Intern Med. 2009;169:62–7.

18 Siu E, Campitelli MA, Kwong JC. Physical activity and influenza-coded outpatient visits, a population-based cohort study. PLoS ONE 2012;7(6):e39518.

19 Prather AA, Janicki-Deverts D, Hall MH, Cohen S. Behaviorally assessed sleep and susceptibility to the common cold. SLEEP. 2015;38(9):1353–9.

20 Earn DJD, Andrews PW, Bolker BM. Population-level effects of suppressing fever. Proc R Soc B. 2014;281(1778):20132570.

21 Evans SS, Repasky EA, Fisher DT. Fever and the thermal regulation of immunity: the immune system feels the heat. Nat Rev Immunol. 2015;15(6):335–49.

22 Sullivan JE, Farrar HC. Fever and antipyretic use in children. Pediatrics. 2011;127(3):580–7.

23 Rosenbloom E, Finkelstein Y, Adams-Webber T, Kozer E. Do antipyretics prevent the recurrence febrile seizures in children? A systematic review of randomized controlled trials and meta-analysis. Eur J Paediatr Neurol. 2013;17:585–88.

24 Davis T. NICE guideline: feverish illness in children – assessment and initial management in children younger than 5 years. Arch Dis Child Educ Pract Ed 2013;98:232–5.

25 https://www.smgp.ch/smgp/homeindex/forschungf/2020/Corona.pdf (accessed 01.08.2020).

26 Hensel A, Bauer R, Heinrich M, Spiegler V, Kayser O, Hempel G, Kraft K. Challenges at the time of COVID-19: opportunities and innovations in antivirals from nature. Planta Med 2020;86(10):659–664.

27 Adler M. Retrolektive Therapiebeobachtung im Rahmen der Pandemie mit Covid-19. Zeitschrift für Phytotherapie. 2020;41:111–2.

28 Schapowal A, Klein A, Johnston SL. Echinacea reduces the risk of recurrent respiratory tract infections and complications: a meta-analysis of randomized controlled trials. Adv Ther 2015;32(3):187–200

29 Ciavarella C, Motta I, Valente S, Pasquinelli G. Pharmacological (or synthetic) and nutritional agonists of PPAR-γ as candidates for cytokine storm modulation in COVID-19 disease. Molecules 2020; 29;25(9):2076.

30 Williams JE. Review of antiviral and immunomodulating properties of plants of the Peruvian rainforest with a particular emphasis on Una de Gato and Sangre de Grado. Altern Med Rev. 2001;6(6):567–79.

31 Pleschka S, Stein M, Schoop R, Hudson JB. Anti-viral properties and mode of action of standardized Echinacea purpurea extract against highly pathogenic avian influenza virus (H5N1, H7N7) and swine-origin H1N1 (S-OIV). Virol J 2009;6:197.

32 Michaelis M, Doerr HW, Cinatl Jr J. Investigation of the influence of EPs® 7630, a herbal drug preparation from Pelargonium sidoides, on replication of a broad panel of respiratory viruses. ­Phytomedicine. 2011;18(5):384–6.

33 Zhuang M, Jiang H, Suzuki Y, Li X, Xiao P, Tanaka T, et al. Procyanidins and butanol extract of Cinnamomi cortex inhibit SARS-CoV infection. Antiviral Res. 2009;82(1):73–81.

34 Luo H, Tang QL, Shang YX, Liang SB, Yang M, Robinson N, et al. Can Chinese medicine be used for prevention of corona virus disease 2019 (COVID-19)? A review of historical classics, research evidence and current prevention programs. Chin J Integr Med. 2020;26(4):243–50.

35 Chang JS, Wang KC, Yeh CF, Shieh DE, Chiang LC. Fresh ginger (Zingiber officinale) has anti-viral activity against human respiratory syncytial virus in human respiratory tract cell lines. J Ethnopharmacol 2013;9;145(1):146–51.

36 Schapowal A, Berger D, Klein P, Suter A. Echinacea/sage or chlorhexidine/lidocaine for treating acute sore throats: a randomized double-blind trial. Eur J Med Res 2009;14(9):406–12.

37 Šmejkal K, Rjašková V. Use of plant extracts as an efficient alternative therapy of respiratory tract infections. Ceska Slov Farm 2016;65(4):139–60.

38 Loizza MR, Saab AM, Tundis R, Statti GA, Menichini F, Lampronti I, et al. Phytochemical analysis and in vitro antiviral activities of the essential oils of seven Lebanon species. Chem Biodivers 2008;5(3):461–70.

39 Lu P, Zhang CH, Lifshitz LM, ZhuGe R. Extraoral bitter taste receptors in health and disease. J Gen Physiol 2017;149(2):181-97.

40 Devillier P, Naline E, Grassin-Delyle S. The pharmacology of bitter taste receptors and their role in human airways. Pharmacol Ther 2015;155:11–21.

41 Lee RJ, Cohen NA. Bitter and sweet taste receptors in the respiratory epithelium in health and disease. J Mol Med (Berl) 2014;92(12):1235–44.

42 Tariq S, Wani S, Rasool W, Shafi K, Bhat MA, Prabhakar A, et al. A comprehensive review of the antibacterial, antifungal and antiviral potential of essential oils and their chemical constituents against drug-resistant microbial pathogens. Microb Pathog. 2019;134:103580.

43 https://www.smgp.ch/smgp/homeindex/arzneimittelf/dokumente/Empfehlungsliste_Terpene.pdf (accessed 05.08.2020).

44 https://www.smgp.ch/smgp/homeindex/phytorefapo.html (accessed 05.08.2020).

45 Fixsen A. Homeopathy in the age of antimicrobial resistance: is it a viable treatment for upper respiratory tract infections? Homeopathy 2018;107(2):99–114.

46 Hamre HJ, Fischer M, Heger M, Riley D, Haidvogl M, Baars E, et al. Anthroposophic vs. conventional therapy of acute respiratory and ear infections: a prospective outcomes study. Wien Klin Wochenschr 2005;117(7–8):256–68.

47 Soldner G, Breitkreuz T. COVID-19. Der Merkurstab 2020;73(4):225–34.

48 https://akupunktur-tcm.ch/ (accessed 01.08.2020)

49 Zhang L, Liu Y. Potential interventions for novel coronavirus in China: a systematic review. J Med Virol. 2020;92(5):479–90.

50 Ren JL, Zhang AH, Wang XJ. Traditional Chinese medicine for COVID-19 treatment. Pharmacol Res. 2020;155:104743.

51 Schrott E, Ammon HPT. Heilpflanzen der ayurvedischen und westlichen Medizin. Berlin, Heidelberg, Springer-Verlag; 2012.

52 Gupta SN, Stapelfeld E. Praxis Ayurveda-Medizin. Stuttgart, Karl F. Haug Verlag; 2009.

53 Government of India, Ministry of Health and Family Welfare, Department of Ayush. Ayurvedic Pharmacopoeia of India, Part 1, Vol. 1, p. 66. New Delhi; 2001.

54 Cinatl J, Morgenstern B, Bauer G, Chandra P, Rabenau H, Doerr HW. Glycyrrhizin, an active component of liquorice roots, and replication of SARS-associated coronavirus. ­Lancet.2003;361(9374):2045–6.

55 Huang F, Li Y, Leung ELH, Liu Y, Liu K, Wang Q, et al. A review of therapeutic agents and Chinese herbal medicines against SARS-COV-2 (COVID-19). Pharmacol Res 2020;158: 104929.

Heilpflanzentage im Lötschental
Dem Lebendigen begegnen

Liebe Freunde der Heilpflanzen, liebe therapeutisch Tätige

wir laden Sie herzlich zu den Heilpflanzentagen ins Lötschental ein.
Der kleine, ursprünglich gebliebene Ort Blatten im Unesco Weltkulturerbe Lötschental mit seinen auf Stelen gebauten Holzhäusern, in 1.500 m Höhe im Wallis umgeben von Viertausendern. Die Hänge zu beiden Seiten mit Lärchenwälder bestanden, die Bergspitzen auch im Sommer schneebedeckt, Tal aufwärts der Altesch-Gletscher in Sichtweite.
Wir sind eine Gruppe von Ärzt:innen, die seit dem Studium miteinander verbunden, eine gemeinsam erarbeitete Methode der Pflanzenbegegnung praktiziert. Im Mittelpunkt steht die Erkundung der ätherischen Welt. Diese Art der Pflanzenbetrachtung bereichert unsere therapeutische Arbeit als Ärzt:innen. Und das möchten wir mit Ihnen teilen.
Wir werden kurze Einleitungen und methodische Anregungen geben, die uns helfen sollen, aus dem Nerven- in den Sinnesmenschen zu kommen.
Gemeinsame Unternehmungen wechseln sich ab mit Betrachtungen in Dreier-Gruppen.
Menschen, die familiär eingebunden sind, sollen die Möglichkeit haben teilzunehmen, Angehörige und Kinder sind herzlich willkommen.

Mit herzlichen Grüßen und in Vorfreude auf die Begegnungen
Das Vorbereitungsteam
Dörte Tillack, Gabriele Förster, Robert Fitger, Verena Eickel, Carmen Eppel, Tobias Daumüller

 

Die komplementäre Medizin ist in der Schweizer Bevölkerung stark verankert

«Die komplementäre Medizin ist in der Schweizer Bevölkerung stark verankert»

Ursula Wolf leitet seit 2018 das Institut für
Komplementäre und Integrative Medizin IKIM
an der Universität Bern. Mit doc.be hat sie
über ihre Pläne für das Institut und den Stellenwert
der komplementären und integrativen Medizin
in der Gesellschaft gesprochen.

Interview: Nicole Weber, Presse- und
Informationsdienst (PID)
Foto: Maurice Gisler, IKIM

Frau Wolf, im Jahr 2014 haben Sie doc.be
schon einmal ein Interview über Ihren
schweizweit einzigartigen Lehrstuhl in
anthroposophisch erweiterter Medizin gegeben; seit 2018 leiten Sie nun das gesamte
Institut für Komplementäre und Integrative
Medizin IKIM an der Universität Bern.
Wie hat sich das IKIM seit unserem letzten
Gespräch entwickelt?

Seit 2014 hat sich das Institut gut entwickelt und
eine Stärkung erfahren. Es ist jetzt noch besser etabliert, hat klare Strukturen und – was mir als Institutsdirektorin ein besonderes Anliegen ist – die
fachliche Vielfalt ist erhalten geblieben.

Wie hat sich die Lehre am Institut entwickelt? Wurde das Angebot ausgebaut?

Die Anzahl der Lehrveranstaltungen hat sich seit
2014 nicht verändert, das gilt aber auch für andere
Fächer. Das Berner Medizin-Curriculum umfasst
insgesamt relativ wenige Vorlesungen. Wir sind
in fast allen Studienjahren mit Lehrangeboten
vertreten und die Wahlpraktika sind gut besucht.
Ausserdem gibt es Vorlesungen und Kurse im
Pflichtcurriculum, die die Studierenden besuchen
müssen. In dieser Hinsicht hat die Universität Bern
schweizweit die Nase vorn. Das ist im Einklang mit
dem Medizinalberufegesetz MedBG, das fordert,
dass Medizinstudierende (wie auch Pharmazieund Veterinärmedizinstudierende) Lehrveranstaltungen zu komplementärer und integrativer Medizin haben. Wir bieten am IKIM auch Master- und
Dissertationsarbeiten an. Die Themen, die ich ausschreibe, sind meistens schnell vergeben, und ich
habe immer gleichzeitig vier bis fünf Studierende,
deren Masterarbeiten ich betreue. Einerseits sind
das Literaturstudien (Reviews), andererseits gibt
es die Möglichkeit, sich an klinischen Studien zu
beteiligen. Zudem habe ich ein grosses, mehrjähriges Projekt zur Untersuchung der Wirkung von
Farblicht auf den Menschen. An diesem experimentellen Projekt sind ebenfalls viele Studierende
mit Master- wie auch Dissertationsprojekten beteiligt.

Gibt es bereits Forschungsprojekte zu COVID-19?

Bei uns am Institut nicht. Es gibt aber gute Erfahrungswerte aus Spitälern, die integrativ-medizinisch arbeiten. Basierend darauf könnte man untersuchen, wie der Verlauf bei stationär integrativ
behandelten Patientinnen und Patienten ist. Das
wäre durchaus ein Forschungsprojekt wert.

Was könnte die komplementäre oder integrative Medizin hier beitragen?

Es gibt beispielsweise die Möglichkeit, bei einer
Pneumonie nicht nur konventionell medizinisch
zu behandeln, sondern Massnahmen aus der Komplementär- und Integrativmedizin ergänzend anzuwenden. Das können äussere Anwendungen wie
Wickel oder Auflagen sein. Das klingt vielleicht
überraschend, aber Wickel haben in der anthroposophisch erweiterten Medizin eine ganz klare
Ratio und lassen sich gut mit Arzneimitteln kombinieren. Es ist aber auch möglich bei COVID-19-
Erkrankung mit Arzneimitteln aus der komplementären Medizin zu behandeln. Um die synergistische
Kombination geht es ja in der integrativen Medizin. So haben wir als Ärztinnen und Ärzte eine
klassische medizinische Ausbildung und dazu die
Spezialisierungen in spezifischen Fachrichtungen,
ebenfalls mit Diplom (Fähigkeitsausweis). Diese Diplome werden von der gleichen Institution
(SIWF, früher FMH) vergeben wie die Facharzttitel. Das ist eine Besonderheit der Schweiz. In diesem Sinne hat man zwei Ausbildungen und arbeitet
dementsprechend integrativ.

Sind Sie selbst auch nach wie vor klinisch tätig?

Meine Hauptaufgaben als Professorin sind Lehre
und Forschung. Aber es wurde mir, auf meinen
Antrag hin, bewilligt, auch weiterhin in der Patientenversorgung arbeiten zu können. Das mache ich
sehr gerne und ich finde es wichtig, weiterhin am
«Puls der Realität» und der praktischen Umsetzung zu bleiben.

Wie erleben Sie die Position und den Stellenwert der integrativen Medizin
in der Gesellschaft? Sehen Sie in den letzten Jahren eine Entwicklung?

Die komplementäre und integrative Medizin ist in
der Schweizer Bevölkerung seit vielen Jahren stark
verankert. Das hat man bei der Initiative «Ja zur
Komplementärmedizin» gesehen, und man weiss
es durch Umfragen: Mehr als 50 Prozent der Bevölkerung in der Schweiz nutzt komplementäre oder
integrative Medizin. Neuere Umfragen zeigen sogar eine Lifetime Prevalence von über 70 Prozent,
bei Karzinompatienten sind es über 90 Prozent.
Auch am IKIM haben die Patientenzahlen bei den
ambulanten Sprechstunden und den Konsilien
im Inselspital eindeutig zugenommen. Am IKIM
praktizieren wir keine Grundversorgung, die Patientinnen und Patienten werden von Kollegen und
Kolleginnen beispielsweise vom Inselspital und
von Praxen/Praxiszentren aus dem Kanton Bern
und der ganzen Schweiz zugewiesen. Wir machen
keine Werbung, aber die Patientenzahlen steigen,
das bedeutet: Entweder sind die Patientinnen und
Patienten zufrieden, oder die Zuweisenden sind
es – oder beide.

Die integrative und komplementäre Medizin ist an den medizinischen Fakultäten der
Schweiz noch wenig verbreitet. Wie steht es um den Stellenwert des Instituts an
der Universität Bern?

Wir sind mit dem IKIM an der Universität und in
der medizinischen Fakultät gut eingebettet und
anerkannt. Ich selbst wurde gut in der medizinischen Fakultät aufgenommen, und da ich eine
kommunikative Person bin, haben sich auch Kooperationen ergeben. In den ersten Jahren war es
so, dass ich Kooperationspartner für Forschungsprojekte suchen musste; inzwischen kommen auch
Kolleginnen und Kollegen mit Forschungsfragen
oder -ideen auf mich zu.

Welche Kooperationen gibt es mit anderen Instituten und Kliniken?

Das IKIM hat Kooperationen für Grundlagenund klinische Forschung. So gab oder gibt es in der
klinischen Forschung beispielsweise gemeinsame
Projekte mit der Klinik für Neonatologie und der
Klinik für Urologie. Aktuell läuft eine Studie zusammen mit dem Departement Radioonkologie
des Inselspitals zur Prophylaxe und Behandlung
des Strahlenerythems. In der anthroposophisch
erweiterten Medizin gibt es dafür ein Präparat, mit
dem man gute klinische Erfahrungen gemacht hat.
Auch ich verordne es betroffenen Patienten/-innen,
die uns zugewiesen werden, und die Klinik für
Radioonkologie des Inselspitals und die des Lindenhofspitals sind darüber informiert. Um die klinischen Erfahrungen wissenschaftlich zu überprüfen,
führen wir jetzt mit dem Inselspital eine kontrollierte Studie dazu durch.

Welche Schwerpunkte möchten Sie mit Ihrem Institut in Zukunft setzen?

Die Schwerpunkte sind durch die drei Fachrichtungen gegeben: Klassische Homöopathie, TCM/
Akupunktur und anthroposophisch erweiterte
Medizin. Innerhalb der Fachrichtungen gibt es
einerseits Grundlagenforschung, die wir ausbauen
möchten. Also untersuchen, wie etwas wirkt, und
nicht nur, ob es wirkt. Zum Beispiel: Was ist die Besonderheit eines bestimmten Akupunktur-Punkts?
Wieso sticht man genau dort und nicht zwei Zentimeter daneben?
Die Forschungsfragen für die klinische Forschung
entzünden sich vor allem an Krankheitsbildern
oder Indikationen, für die es konventionell-medizinisch keine befriedigenden Therapieoptionen oder
solche mit störenden Nebenwirkungen gibt. So beispielsweise für die Chemotherapie assoziierte Neuropathie (CIPN). Konventionell-medizinisch gibt
es keine wirksame Therapie; man kann daher nur
die Dosis der Chemotherapie reduzieren oder weniger Zyklen durchführen. Hier plane ich mit der
Klinik für Medizinische Onkologie des Inselspitals
eine doppelt verblindete randomisierte kontrollierte Studie zu einem Arzneimittel aus der anthroposophisch erweiterten Medizin, das in der klinischen
Anwendung und in einer Beobachtungsstudie amIKIM Hinweise auf eine Prophylaxe oder weniger
starke Ausprägung der CIPN gezeigt hat.

An der Universität Bern gibt es seit 2019 wieder ein Vollstudium Pharmazie;
das Masterstudium ist der Medizinischen Fakultät angegliedert. Hat das IKIM dort
auch Vorlesungen?

Wir sind im Masterstudium mit 20 Lehrstunden
beteiligt. Das ist wichtig, denn auch Pharmazeuten/-innen, die in einer Apotheke arbeiten, müssen
komplementärmedizinische Grundlagen besitzen,
weil Apotheken nebst Arztpraxen die erste Anlaufstelle für Patientinnen und Patienten sind.

Mit Yvonne Gilli wurde eine Spezialistin in homöopathischer Medizin zur neuen
FMH-Präsidentin gewählt, das neue FMHZV-Mitglied Jana Siroka ist auch der
anthroposophisch erweiterten Medizin verbunden. Wie sehen Sie das Verhältnis
der Standespolitik zur integrativen Medizin?
Denken Sie, es wird sich verändern?

Beide Ärztinnen haben Fachärztinnentitel (Allgemeine Innere Medizin und Intensivmedizin) und
ausgewiesene Erfahrung in der Standespolitik und
wurden aufgrund dieser gewählt. Yvonne Gilli
war vorher schon im Zentralvorstand. Jana Siroka
war Präsidentin des VSAO Zürich und damit auch
standespolitisch aktiv. Sie haben Aufgaben innerhalb des ZV zu erfüllen, an denen sie gemessen
werden. Aber es ist auch wichtig zu wissen, dass
ca. 2000 Ärztinnen und Ärzte in der Schweiz einen
Fähigkeitsausweis in der Komplementärmedizin
haben und noch mehr Ärztinnen und Ärzte komplementäre und integrative Medizin praktizieren.
Es verwundert also nicht, dass auch innerhalb der
FMH komplementäre und integrative Medizin
positiv gesehen wird.

Haben Sie in diesem Zusammenhang ein Anliegen an die BEKAG und ihre
Mitglieder?

Ich würde mich über einen weiteren Austausch
freuen, der das Miteinander mit der integrativen
Medizin fördert. Man kann mich auch gerne bei
Fragen kontaktieren, und ich wäre beispielweise
auch bereit, an einer Veranstaltung der BEKAG
teilzunehmen, um über komplementäre und integrative Medizin zu informieren. Ich fände es schön,
wenn die BEKAG das Bedürfnis der Bevölkerung
nach komplementärer und integrativer Medizin
weiterhin ernst nehmen wird und die positive und
unterstützende Haltung gegenüber Komplementärund Integrativmedizin gut sichtbar bleibt.

Möchten Sie unseren Mitgliedern eine Message mitgeben?

Wir wissen, dass die integrative Medizin von vielen Patientinnen und Patienten geschätzt wird. Ich
möchte meine Kolleginnen und Kollegen ermutigen, damit zu arbeiten. Letztlich ist das nicht nur
für die Patientinnen und Patienten gut, sondern
macht auch den Ärztinnen und Ärzten Freude, in
einem interdisziplinären Setting zu arbeiten.

Das Interview fand am 21.Dezember 2020 statt.

Interprofessionelles Einführungsseminar
Anthroposophische Medizin

Das Bedürfnis nach einer menschlichen und ganzheitlichen Medizin findet sich heute gleichermassen bei Patientinnen, Patienten und den behandelnden Pflegenden, Ärztinnen und Ärzten sowie Therapeutinnen und Therapeuten.

Die Anthroposophische Medizin ist eine integrative Medizin, die neben den naturwissenschaftlich erfass- baren physisch-leiblichen Grundlagen des Menschen auch dessen seelische und geistige Dimensionen berücksichtigt. Wie ist es möglich, in eine vertiefte Begegnung mit unseren Patientinnen und Patienten zu kommen? Wie können wir die leiblichen, seelischen und spirituellen Bedürfnisse der Patienten individuell erfassen und in einem integrativen Behandlungskonzept berücksichtigen?

Tagungsort
Klinik Arlesheim
Pfeffingerweg 1
4144 Arlesheim

Veranstalter
Soleo Pflegeweiterbildung und Ärzteausbildung Arlesheim

Partner
APIS
Förderverein Anthroposophische Medizin
anthrosana

Anmeldung per
E-Mail: info@aerzteausbildung.ch
Post: Klinik Arlesheim, Claudia Rordorf,
Pfeffingerweg 1, 4144 Arlesheim, Schweiz

Das neue, detaillierte Programm wird zu gegebener Zeit veröffentlicht

Une nouvelle méthode d’audit de l’économicité pour les caisses-maladie

La nouvelle méthode d’audit qu’appliquent les caisses-maladie pour analyser l’économicité des soins (analyse de régression) pénalise la médecine complémentaire.

En raison de la jurisprudence actuelle, il n’y a cependant rien à craindre car jusqu’à présent, l’analyse de régression n’est utilisée que comme méthode de dépistage (screening).

Vous trouverez un avis nuancé à ce sujet sur le site Internet de l’UNION des sociétés suisses de médecine complémentaire. Pour accéder directement à cet avis, cliquez sur « Plus d’informations ».

La lettre-réponse standardisée en question est disponible auprès du secrétariat de la VAOAS.

Klinik Arlesheim in kantonale Versorgung der an Covid-19 Erkrankten eingebunden

Klinik Arlesheim in kantonale Versorgung der an  Covid-19 Erkrankten eingebunden

Arlesheim, 8. Januar 2021 / Mittlerweile waren über 100 an Covid-19 Erkrankte in der Klinik
Arlesheim hospitalisiert, sehr viele davon schwerstkrank. Die meisten der teilweise hochbetagten
Patientinnen und Patienten konnten wieder nach Hause oder ins Altersheim respektive in eine
Rehabilitation gehen. Acht Todesfälle sind bisher zu verzeichnen.

Die Corona-Pandemie ist eine gesundheitsgefährdende Herausforderung, der wir uns
selbstverständlich aktiv stellen. Bereits in der ersten Welle war die Klinik Arlesheim im kantonalen
Eskalationskonzept an zentraler Stelle eingebunden. Damals war der Bedarf an stationären
Betten dann aber doch nicht so gross wie anfänglich befürchtet, so dass das Konzept für die
Corona-Station in der Klinik nicht zur Anwendung kam.

Unser Einsatz
In der zweiten Welle sah dies rasch anders aus. Insgesamt waren bereits über 100 an Covid-19
Erkrankte in unserer Klinik. Die meisten der Patientinnen und Patienten, teilweise auch
Hochbetagte über 90 Jahre, konnten wieder nach Hause oder ins Altersheim respektive in eine
Rehabilitationseinrichtung entlassen werden.

Tag für Tag sind zwischen 10 und 20 Patientinnen und Patienten mit einer Covid-19-Erkrankung
bei uns hospitalisiert. Das Personal auf unserer Corona-Station ist stark gefordert. Grossartig zu
erleben, ist die Unterstützung innerhalb der Klinik; es gibt viele Hilfsangebote von verschiedenen
anderen Abteilungen. Dieser Zusammenhalt und die Unterstützungsbereitschaft sind eine
besondere Stärke unserer Klinik.

Pieter Wildervanck, einer unserer verantwortlichen Ärzte der Corona-Station, berichtet: «Die
Pflegenden tragen den grössten Teil der schweren Schicksale auf dem teilweise langen Weg zu
einem neuen, wieder gesünderen Gleichgewicht. Dass der Weg oft lang und schwer ist, belegt
auch die hohe Anzahl Menschen, die in einer Rehabilitation oder neu in einem Pflegeheim
platziert werden müssen. Die meisten der Patientinnen und Patienten auf unserer Corona-Station
waren noch nie in der Klinik Arlesheim, sie sind sehr dankbar für die Behandlung bei uns. Unser
integratives Behandlungskonzept – auch und gerade bei solch einer Erkrankung – trägt sicher
dazu bei.

Die regionale Zusammenarbeit
Jürg Sommer, Leiter des Amts für Gesundheit Basel-Landschaft bestätigt: «Die Klinik Arlesheim
war von Beginn der Pandemie-Bewältigung eine wichtige Partnerin im kantonalen
Versorgungskonzept. Auch in der zweiten Welle hat sie als «Corona-Referenzspital» einen
grossen Beitrag zur Versorgung geleistet. Die Zusammenarbeit war, wie mit allen Spitälern der
Region, sehr gut und lösungsorientiert. Allen Beteiligten und insbesondere dem Pflegepersonal
wird ein grosser Dank ausgesprochen.

Bezüglich des Behandlungskonzeptes haben sich die Verantwortlichen unserer Corona-Station
eng mit Prof. Dr. med. Philipp Tarr von der Infektiologie des Kantonsspitals Baselland
ausgetauscht, mit dem sie auch in anderem Kontext eng zusammenarbeitet. Unser Kinderarzt Dr. med. Bernhard Wingeier ist an einem Projekt des Nationalen Forschungsprogramms von
Prof. Philip Tarr zum Thema Impfen beteiligt.

Unsere Haltung zur Covid-19-Impfung
Unsere Haltung ist wie bei allen anderen Erkrankungen auch: Wir sehen Impfungen als
wichtigen Beitrag zur Reduktion von gefährlichen Krankheiten an und bieten diese auch bei uns
an, wenn die logistischen Anforderungen dies ermöglichen. Wir setzen uns für eine aktive
Aufklärung und eine freie individuelle Impfentscheidung ein. Insofern klären die Ärztinnen und
Ärzte unserer Klinik ihre Patientinnen und Patienten beziehungsweise deren Betreuungspersonen
umfassend auf – immer im Verständnis wissenschaftlicher Informationen, in Kenntnis der
Impfempfehlung und in Abhängigkeit von der individuellen Situation der Patientinnen und
Patienten.

Kontaktperson für die Medien:
Verena Jäschke, Leiterin Kommunikation Klinik Arlesheim
E-Mail: verena.jaeschke@klinik-arlesheim.ch ; 076 570 36 24

 

Die Klinik Arlesheim AG ist ein Spital mit öffentlichem Leistungsauftrag (Spitalliste) in privater Trägerschaft, eingebunden in die
kantonale bzw. regionale Versorgungsplanung.
Die Klinik Arlesheim bietet in den Bereichen Innere Medizin, Onkologie und Psychiatrie stationäre Behandlungen an. Zudem
verfügt die Klinik über ein vielfältiges ambulantes Angebot in verschiedenen Fachbereichen. Die Klinik Arlesheim betreibt eine
ambulante Filiale mit einem hausärztlichen Grundversorgungsangebot, das Ita Wegman Ambulatorium Basel.
Die Klinik Arlesheim verfügt über 82 stationäre Betten und beschäftigt rund 550 Mitarbeitende.
Die medizinische Diagnostik und Therapie basiert auf den modernen Möglichkeiten der naturwissenschaftlichen Medizin. Als
erstes anthroposophisches Spital weltweit verfügt die Klinik Arlesheim über 100 Jahre Erfahrung mit dem integrativen Konzept der Anthroposophischen Medizin.

Ärzteseminar für Anthroposophische Medizin-CH

Das Pädiatriewochenende von 26. bis 28. März 2021 musste verschoben werden und findet nun von 18. bis 20. Juni 2021 statt.

«Das Kind als Ganzes sehen» – das versucht natürlich jede Kinder*ärztin und jede Haus*ärztin. Die integrative Pädiatrie verwendet zu der konventionellen auch komplementäre Medizin, um ganzheitlich die individuelle Entwicklung und Gesundheit des einzelnen Kindes in seinem sozialen Umfeld zu fördern.

Das Verstehen der Entwicklung des Kindes in seiner leiblichen, seelischen und geistigen Dimension ist die Grundlage der anthroposophisch orientierten Kinderheilkunde und Pädagogik. Rudolf Steiner machte vielfach aufmerksam auf die Verwandtschaft von Erziehen und Heilen. Sowohl die Lehrer*in wie auch die Ärzt*in beobachten und begleiten den Weg des anvertrauten Kindes auf ihre Weise. Ein besonderes Augenmerk gilt für uns Ärztinnen und Ärzte dem leiblichen Instrument.

In diesem Zusammenhang ergeben sich viele Fragen: Weshalb resp. wozu gibt es im Kindesalter so auffällig viele Infektionserkrankungen? Was ist die Rolle der Kinderkrankheiten, was das Wesen des Fiebers? Wie kann die anthroposophische Kinder*ärztin therapeutisch vorgehen, welche Grundprinzipien leiten sie, welche konkreten Heilmittel bei ganz konkreten Krankheiten verwendet sie? Welche Gesichtspunkte gelten bei der Prävention und insbesondere bei Impfungen? Was kann die Heileurythmie bewirken und unterstützen in der Pädiatrie?

Es gibt einen reichen Erfahrungsschatz an anthroposophischen Heilmitteln und Therapien, um gerade bei Kindern, die noch besonders starke Selbstheilungskräfte haben, den Heilungsverlauf erfolgreich und ganzheitlich zu unterstützen.

An diesem Wochenende unternehmen wir eine menschenkundliche Reise, beginnend in der nachtodlichen resp. vorgeburtlichen Existenz, durch die Schwangerschaft und die physische Geburt hindurch durch die Jahrsiebte, den Rubikon bis zum dramatischen inneren und äusseren Umbau im Erdenreif-Werden in der Pubertät.

Die Heileurythmie wird uns bei der Vertiefung und Verinnerlichung unterstützen.

Wichtig sind uns auch genügend Zeit und Atem für Fragen und Austausch.

Anerkennung: Informationen folgen.

Prise de position de la VAOAS concernant la vaccination contre le SARS-CoV-2

Recherche
Les vaccinations sont un instrument essentiel de la prévention des maladies infectieuses. Par principe, nous saluons les efforts de la recherche pour mettre au point un vaccin contre le SARS-CoV-2. Étant donné que le vaccin représente une mesure prophylactique pour les personnes en bonne santé, il est d’autant plus indispensable du point de vue scientifique et éthique de faire preuve d’un soin particulier lors de sa mise au point et surtout lorsque les vaccins sont testés.

Sûreté
Comme pour tous les vaccins, il faut garantir pour ce qui est d’un futur vaccin contre le SARS-CoV-2 que la sûreté de celui-ci est scientifiquement étudiée de manière approfondie dans le cadre d’une procédure d’autorisation établie. La sûreté concernant des effets secondaires indésirables devrait être garantie à un haut niveau même à long terme et ne doit pas être compromise par des procédures d’autorisation raccourcies.

Efficacité
Le vaccin doit présenter une efficacité fiable et cliniquement prouvée notamment pour les groupes cibles prévus.

Volontariat
La VAOAS voit dans le fait de se faire vacciner volontairement un droit fondamental de notre société démocratique. La décision d’être pour ou contre une vaccination contre le SARS-CoV-2 relève pour chaque personne d’une décision prise individuellement après en avoir reçu les informations.